La pauvreté augmente en Belgique, creusant les écarts au sein de la société. Plus de 735 000 personnes ont du mal à joindre les deux bouts et sont plus susceptibles d’être endettées. C’est en utilisant la Zakat de manière ciblée que nous accompagnons les personnes sur le chemin de l’autonomie.

Dans ce domaine, nous aidons les bénéficiaires à couvrir leurs besoins fondamentaux (nourriture, vêtements, soins) et leur loyer impayé, ainsi qu’à éviter d’éventuelles poursuites.

L’autosuffisance va de pair avec la formation et l’éducation. Ce fonds cible deux groupes :

– Les personnes qui ont peu ou pas d’expérience professionnelle mais qui souhaitent réintégrer le marché du travail,

– Les étudiants qui sont en train d’étudier mais qui ne peuvent pas terminer ou poursuivre leurs études faute de fonds.

L’endettement et le surendettement restent des défis non résolus en Belgique. Comme l’explique Dettes Conseils Suisse, les gens ne s’endettent pas de leur plein gré : les dettes sont généralement le résultat de situations particulières de la vie, comme le chômage, la maladie, le divorce, etc.

Les personnes vivant dans la pauvreté risquent davantage d’entrer dans une spirale d’endettement. Au total, 40% des ménages suivis par les services de désendettement en Belgique sont menacés de pauvreté. Zakat est là pour résoudre ce défi en proposant un service d’allègement de la dette pour accompagner les gens hors de la spirale de l’endettement.

Dans un contexte européen, la catégorie des bénéficaires « Mouallafati Qouloubohom » citée dans le Coran incarne un enjeu particulier. C’est en utilisant la Zakat de manière ciblée que nous les accompagnons.

Dans ce domaine, nous aidons les bénéficiaires à apprendre et rafermir leur foi, couvrir leurs besoins fondamentaux, lutter contre la solitude ou l’isolement qui les touche parfois et à les accompagner dans leur nouvelle vie sociale et famliliale.